Résumé :
John Smith, comme son nom l'indique, est un type banal. Jusqu'à ce qu'un accident de voiture le plonge dans un coma profond. Quand il revient enfin à lui, il est en apparence le même.
Mais il a ramené quelque chose de la zone morte où il gisait pendant tant de mois ; un don de prémonition qui le mettra vite devant un terrible dilemme. Pour préserver le monde d'un mal inéluctable, devra-t-il tuer l'homme en passe de devenir le prochain président des États-Unis ?
Dead Zoneemprunte autant à Hamlet qu'à la science-fiction de Philip K. Dick avec des interrogations sur la responsabilité individuelle et le devoir d'ingérence face au destin. John Smith a-t-il le droit de modifier l'avenir pour empêcher un fou dangereux d'accéder au pouvoir ? Parfois, rétrospectivement, on voit qu'un mal était nécessaire...
Mon avis :
À la suite d’un accident d’auto, Johnny Smith tombe dans le coma. À part la mère de Johnny, personne ne s’attendait à ce qu’il se réveille au bout de tout ce temps : 4 longues années. À son réveil, il se rend compte qu’il a des visions lorsqu’il touche des gens. Il ne contrôle rien et doit malheureusement en subir les conséquences. Des journalistes veulent lui poser des questions, des gens de partout lui envoient des objets appartenant à leur famille ou amis et voulant savoir ce qui leur est arrivé, et pire encore. Quand Johnny serre la main d’un candidat au Congrès, il a une vision d’horreur. Pourra-t-il l’arrêter ?
Une série télé basée sur ce livre a été produite il y a quelques années. Je dois avouer que j’ai préféré la série, et de loin. Le livre n’est pas mauvais, mais il est très différent de la série sur plusieurs points, et ayant vu la série avant, je ne cessais de faire la comparaison. Les personnages du livre ne sont pas aussi attachants, leur histoire n’est pas la même, et je n’ai pas accroché au livre comme j’ai accroché à la série.
Mais revenons-en au livre. C’est le premier Stephen King que je lis et je ne peux pas dire que j’aie été renversée. Peut-être parce que ce livre date quand même des années 1980. Ça se lit relativement vite et bien, mais ça s’arrête là. Ce que je peux dire, c’est que de revenir dans cet univers m’a donné envie de revoir la série.