Toyer / Gardner McKay

Résumé : 

Los Angeles est la proie d'un monstre très particulier. Un homme qui ne viole ni ne tue les femmes mais leur réserve un sort peut-être pire encore : il les séduit, les kidnappe, joue avec elles, puis les abandonne à l'état de mort cérébrale. Neurologue, Maude Garance est en charge des neuf victimes de celui que la presse a surnommé "Toyer".
Bouleversée par le sort de ces femmes, elle accepte la proposition que lui fait Sara Smith, une jeune journaliste ambitieuse : s'adresser directement au coupable par voie de presse. C'est le début d'une relation très particulière, par médias interposés, entre Maude et Toyer, qui bien vite passionne un lectorat avide de sensations. Grisé par une célébrité grandissante, Toyer commettra-t-il le faux pas qui permettra de l'identifier ? Alors que dans l'ombre Maude et Sarah continuent d'enquêter, elles ne tardent pas à réaliser que leur mystérieux interlocuteur est beaucoup plus proche d'elles qu'elles ne le croyaient.


Mon avis :

Un homme rend service à des femmes, et une fois rendue dans leur maison, il joue avec elles et les rend le lendemain à l’état végétatif. Ce n’est pas un meurtrier, puisque ces femmes vivent encore, mais il n’y a plus rien qui se passe dans leur corps. Maude, la femme qui prend soin de ces victimes une fois à l’hôpital, voudrait bien mettre la main sur ce type à l’esprit manifestement détraqué, mais personne ne sait qui il est.

 Malgré les bons commentaires que j’en ai eus, je n’ai pas réussi à voir le thriller dans cette histoire. Je n’ai pas vraiment ressenti de frissons lors de la lecture de ces lignes, je n’ai pas été attirée dans le récit à ne plus pouvoir le laisser. Oui, je voulais savoir qui était ce cinglé, mais je ne peux pas dire que j’avais envie de me plonger dans le livre à chaque moment libre.

Les personnages ne sont pas venus me chercher à l’intérieur et ils ne m’ont pas fait vivre d’émotions intenses. Ils étaient là, tout simplement et je n’ai pas réussi à m’attacher à eux.

L’idée de départ était bonne, mais elle n’a pas explosée pour en faire quelque chose d’extraordinaire et de prenant. On tournait trop autour des nombreuses victimes, décrivant ce qui leur arrivait ou comment elles étaient abordées, et comment le criminel en puissance voyait tout ça.

Donc pour moi, il y a trop de pages pour pas grand-chose. L’histoire n’était pas à la hauteur de mes espérances, et je trouve ça bien dommage. Par contre, je semble être une des exceptions, parce que j’ai lu beaucoup de bons commentaires de gens qui ont adorés. Comme quoi c’est vu différemment pour chacun.